Enfant, j'avais l'habitude de rater quelque chose. Je ne peux pas manger de sucre depuis l'âge de 6 ans ; Quand d'autres enfants mangeaient des Coco Pops, je me préparais une fine bouillie de lait de soja, de blé soufflé et de cacao non sucré. Je sais donc quelque chose sur l’attente patiemment d’une occasion spéciale.
Et pour moi, Star Wars a toujours été un « parfois de la nourriture ».
Pour la première génération qui regardait les films OG dans les années 70, Star Wars n'arrivait que tous les trois ans. Même à l'âge de 12 ans, lorsque j'ai été amené pour la première fois à voir les films Star Wars réédités au cinéma, je savais que je devrais faire preuve de patience. Il n'y avait que trois de ces films. Trois opéras spatiaux parfaitement formés dont j'entendais mon père s'extasier depuis des années. Et maintenant, comme une part sournoise de gâteau d’anniversaire, il les partageait avec moi.
Bien sûr, je n'ai pas eu à attendre trois ans entre les épisodes. J'en ai payé le prix sous la forme d' un premier tournage avec Han et d'un terrible CGI (et tu Snootles ?), mais une fois que j'ai vu les trois films Star Wars originaux, c'était tout. Fini Star Wars (ou, du moins, bon Star Wars) depuis des années.
Ce pauvre enfant mangeur de blé soufflé dans une petite ville d’Australie aurait tué pour voir The Mandalorian.
La dernière série télévisée de l'univers Star Wars a été révélée , et il s'agit d'un spin-off sur la race de guerriers combattant les Jedi qui nous a amené Boba Fett, les Mandaloriens.
L'écrivain et producteur Jon Favreau est à l'origine de la série d'action en direct, qui devrait être diffusée sur le service de streaming de Disney . Mercredi, Favreau a donné une allusion sur Instagram à ce que la série impliquerait.
‘Après les histoires de Jango et Boba Fett, un autre guerrier émerge dans l'univers Star Wars’, peut-on lire dans le message de Favreau. ‘Le Mandalorien se déroule après la chute de l'Empire et avant l'émergence du Premier Ordre. Nous suivons les difficultés d'un tireur solitaire dans les confins de la galaxie, loin de l'autorité de la Nouvelle République…’
Un tireur solitaire ? Les confins de la galaxie ? Tout est prêt après la chute de l’Empire ?
‘Putain oui !’ dit Claire, 12 ans, en crachant une gorgée de lait de soja sans saveur sur ses devoirs de l'Olympiade de mathématiques. ‘Enregistre-moi!’
Mais assis comme je le suis en 2018, regardant en arrière sur mon ancien moi, je me rends compte que The Mandalorian arrive 20 ans trop tard.
Je ne suis plus ce gamin étourdi, qui raconte l'histoire de Star Wars entre de longues attentes pour de nouveaux films. Ce n'est plus l'enfant assis dans ma cuisine, buvant un verre froid de jus de nuage (le nom que ma mère donne à l'eau) et se demandant si Han survivra au gel dans la carbonite.
Star Wars a atteint des niveaux excessifs lors des fêtes d'anniversaire d'enfants. C'est un truc de ‘gamin dans un magasin de bonbons’. Nous distribuons Star Wars directement dans nos gobs comme les accros à la culture pop que nous sommes tous.
Non seulement nous avons les films de trilogie suivants qui apportent un succès constant à notre sang (et d'autres à venir ), mais nous avons également des films d'anthologie comme Rogue One et Solo pour nous garder motivés entre les portions.
Vous sentez qu'un crash arrive ? Ne vous inquiétez pas : Rian Johnson, scénariste/réalisateur de The Last Jedi , travaille également sur une nouvelle trilogie dérivée , tandis que les créateurs de Game of Thrones, David Benioff et DB Weiss, ont encore une autre série dérivée à accrocher dans nos veines. Ensuite, il y a les bandes-annonces, les annonces du Comic-Con et le flot constant d'annonces qui nous maintiennent suralimentés et positivement pré-diabétiques de fandom.
Pas étonnant que vos niveaux de Finn-suline soient partout dans le magasin.
Et puis il y a moi, un enfant pour qui All-Bran était considéré comme trop sucré en grandissant et pour qui les films Star Wars étaient des œuvres élégantes et singulières à chérir, je n'arrive pas à tout comprendre.
Vous auriez pu balancer devant moi un spin-off de Mandalorian inspiré de Boba-Fett quand j'étais enfant et, comme Sarlac, j'aurais mordu.
Mais maintenant, avec mes papilles gustatives de science-fiction explosées, cela ne semble tout simplement plus aussi sucré.